Formidables aventures au Ladakh – Le récit

Le trek au Ladakh

organisé par Terre d’Aventure

Par quoi commencer ? Peut-être par expliquer qu’en Inde on a beau vouloir organiser les choses, rien n’arrive comme on l’avait prévu. C’est une des premières choses qu’on m’avait dit, et je dois avouer que pour notre second séjour en Inde cela s’est encore vérifié maintes et maintes fois.

Arrivée à Delhi —> on rencontre le groupe TerDav : 1 guide Sanjay, 1 famille grenobloise composée de 5 personnes : Marc et Delphine les parents, puis leurs 3 enfants : Anna, Blanche et Cyprien. Arrivent ensuite Nathalie et Marie de Rouen, Benoit de Belgique et Jean-Claude de Lyon.

Groupe hétéroclite et très sympa !

Je tiens d’ores et déjà à présenter mes excuses à JC pour le nombre incalculable de fois où je lui ai dis : « oh écoute Jean-Claude! » …. et à Sanjay et Erwan pour toutes les fois où mon émotion a été trop grande et que ma peur a pris le dessus …

Car de l’émotion j’en ai eu, ça je peux vous le dire. Pour faire rapide :

  • la route qui nous a emmené de Leh jusqu’au départ du trek , et celle du retour jusqu’à Manali ont été très très très éprouvantes. Des précipices impressionnants. Un bus qui tangue dangereusement au rythme de l’état de la route qui se dégrade de jour en jour. Une route qui ne peut accueillir qu’une automobile en sens unique, nous avons croisé les doigts pour ne croiser personne en sens inverse. Des éboulis par ci par là. Des routes qui s’effondrent … bref c’était tendu ! Une seule fois nous sommes descendus du bus car on devait faire marche arrière sur une petite route de montagne, et là s’en était trop ! Je n’avais pas notion que les routes pouvaient être si périlleuses et surtout si vertigineuses. Qu’est-ce qu’on est bien loti en France !
  • les sentiers minuscules et tellement vertigineux … Avec pour certains des éboulis  qui manquent de nous tomber dessus causés par des chamois …
  • l’eau de la fonte des glaciers et la pluie qui a provoqué la destruction de beaucoup de ponts dans cette région. D’où des traversées sur des ponts de singes, ou des traversées de guets avec des cordes car le courant était trop fort. L’eau était bien froide, on s’est fait notre thalasso privée en quelque sorte !
  • j’ai ressenti de très belles choses face aux panoramas magnifiques, incroyables et uniques de cette région, face aussi à la gentillesse et la générosité de cette famille qui nous a si gentiment accueilli et fait gouté leur thé et leur nourriture locale.
  • que de bons souvenirs du staff qui nous a accompagnés : les deux guides, le cuisinier et ses aides, les muletiers et les 20 mules pour porter tout le chargement.
  • tous les soirs nous avons été régalé par des plats qui changaient tous les jours, et je peux vous dire que les conditions météorologiques ont été plus que déplorables à chaque fois que les cuisiniers se mettaient au travail ! Pluie et vent étaient quasi quotidiennement de la partie le soir en fin de journée sur le camp. (PS : apparement il ne pleut jamais au Ladakh … vive le changement climatique)
  • le monastère de phuktal m’a époustouflé, c’était grandiose. Mais juste une question : pourquoi si haut et si reculé ????
  • j’ai été surprise par toutes les étendues vertes et fleuries présentes et judicieusement exploitées parmi toutes ces montagnes si minérales
  • et enfin quelle émotion à l’arrivée au col de 5600m … après 7h de montée depuis 6h du matin … que c’était long, que c’était haut, mais que c’était beau !

Je ne sais pas si j’y reviendrai tant l’endroit était reculé, mais je ne regrette pas de m’être lancé dans cette belle aventure. C’était un trek qui restera longtemps, très longtemps gravé dans ma mémoire.

Caro Dano.